Lorsqu’on entend homophobie, ce mot indique l’aversion, voir la haine de l’homosexualité et des homosexuels. Découvrez en détail, tout ce qu’il faut savoir sur ce phénomène.
La haine envers les homosexuels : de nombreuses personnes victimes de violences
Certaines personnes abdiquent le fait que deux personnes de même sexe peuvent s’aimer. C’est contre nature. Ils refusent d’accepter la situation et cherchent des moyens pour exclure les homosexuels de la société.
Ce phénomène existe sur Internet, à l’école, dans la rue et même dans une famille où les parents ne veulent plus parler à leur enfant homosexuel.
Les différents niveaux d’homophobie
- Homophobie personnelle
Elle se manifeste par les insultes ou la violence verbale. Une personne est persuadée que les homosexuels sont anormaux.
- Homophobie de langage
Elle se manifeste par la forme d’insultes, de diffamation, de sarcasmes et l’utilisation de vocabulaire qui dévalorise complètement l’homosexualité et les homosexuels.
- Homophobie institutionnelle
Ce sont des lois ou des règlements qui excluent les homosexuels de la société. Pour certains pays arabes, comme l’Afghanistan ou l’Arabie saoudite,l’homosexualité peut conduire à la peine de mort.
- Homophobie sociale et culturelle
C’est le cas lorsque les normes culturelles ou religieuses mettent en valeur l’hétérosexualité par rapport à l’homosexualité.
- Homophobie des homosexuels
Conséquence des préjugés, des normes sociales des homophobes, ils perdent confiance eux-même et n’assument plus leur statut d’homosexuel.
Peur des homosexuels, pourquoi ?
L’ordre naturel exige que le mâle et la femelle doivent être ensemble. Mais les homophobes trouvent que les femmes ne doivent pas négliger leur nature, étant d’être séduisantes, de faire des enfants, et de s’occuper de la maison. Même cas pour les hommes qui refusent de dominer les femmes. Voilà la différence entre l’hétérosexualité et l’homosexualité. En effet, l’homosexuel masculin décrit un homme féminin, soumis, fragile, qui remet en cause la société centrée sur la domination masculine. Quant à l’homosexualité féminine, c’est la remise en cause de la soumission et de l’assimilation féminine, qui néglige le rôle de l’homme pour procréer.
L’impact de l’homophobie sur les jeunes
Il est difficile d’établir des données concernant les jeunes et l’homosexualité puisque l’adolescence représente une période d’incertitude et de flottement surtout sur l’orientation sexuelle, et l’affirmation en tant qu’homo ou hétéro. Les jeunes représentent une population vulnérable lorsqu’ils se découvrent différents, vivant dans un environnement où ils construisent leur identité.
L’homophobie s’exprime de façon physique, morale ou symbolique, de façon directe ou indirecte. Elle crée un sentiment de culpabilité et de honte chez les victimes.
La santé sexuelle dans un milieu homophobe
La difficulté à vivre dans un environnement homophobe favorise l’anxiété et le mal-être. En effet, il est prouvé que cela accroît les prises de risque des homosexuels. Le choix des jeunes homosexuels se caractérise dans un contexte général de ne pas pouvoir parler librement de leur vie sexuelle et affective, avec leur famille, les proches, les adultes, etc. Du coup, la plupart vivent dans la discrétion pour ne pas être jugé.
Concernant les femmes, celles qui ont eu des rapports homosexuels au cours de leur vie déclarent une entrée dans la sexualité bien avant les autres. L’impact de l’hétéro normativité pousse les lesbiennes à pratiquer leur première fois avec une personne du sexe opposé. Par contre, personne n’est obligé d’aborder le sujet de son orientation sexuelle. Mais dans un suivi de santé, cela semble nécessaire.
Dire ou ne pas dire dépend entièrement de la confiance des concernés envers les interlocuteurs. Cependant, une inquiétude s’installe chez les jeunes lorsqu’ils sont en relation avec un médecin de la famille, craignant que celui-ci sache la vérité. Pour éviter de se casser la tête sur d’éventuelles situations de malaise ou de discrimination, certaines personnes refusent tout simplement de consulter un médecin.